Les asperges et les pois

Cultiver l’asperge, c’est un peu comme élever une plante magique à la forme emblématique. Connue depuis l’Antiquité pour ses vertus aphrodisiaques, les Grecs ont dédié l’asperge à la déesse de l’amour, Aphrodite. Les Romains vantent également ce légume évocateur. On utilise alors les racines, les pousses et les graines dans diverses recettes décrites dans les pharmacopées.

Son goût si fin en fait, dès la Renaissance, un plat de fête. Elle voyage dans les cales des navigateurs vers l’Amérique du Nord où elle devient “l’aristocrate des légumes”. Louis XIV en raffole et exige de son jardinier La Quintinie de cultiver plusieurs carrés de ce légume dans le potager de Versailles et d’en produire toute l’année grâce à des abris et des serres chaudes. Cette préférence royale glorifie l’asperge.

Pour arriver à ce résultat, il faut une attention à chaque phase : le terrain est bien entendu essentiel à la bonne croissance, mais la gestion de l’eau est également déterminante. 

Chez Didier et Sabine, tout est maîtrisé, de la première à la dernière étape. L’influence du climat méditerranéen impose le recours à l’irrigation, réalisée avec la ressource issue de la fonte des neiges des Alpes du Sud, stockée dans le lac de Serre-Ponçon. L’eau est ensuite acheminée par gravitation à travers un réseau de canaux qui la font parvenir jusqu’à leurs champs. L’eau non utilisée alimentera la nappe phréatique.

Vigilant jusqu’au bout de la chaîne, ce couple passionné (qui cultive bien d’autres légumes dans les règles de l’art), veille à ce que les plastiques servant à la couverture des serres ou à la confection de mini-tunnels soient récupérés en fin de vie pour être recyclés.

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